Réfléchissons autour d’un petit verre : quand l’enseignement gagne l’apéro

En ce 17 octobre 2023 se termine notre dernier cours de Communication Institutionnelle, dispensé par Noélie Plasse, responsable de la communication pour l’Institut National du Service Public. Nous donnant à voir et à gagner de la culture théorique et pratique autour de la communication généraliste, notre collaboration enrichissante n’était pas prête de s’arrêter là. 

Hop’la stratégie et plan de communication ! 

Dans le cadre de ce cours, nous avons d’abord étudié toute une partie théorique, replaçant dans son contexte la communication institutionnelle. Passée en revue les grandes théories de l’émetteur – récepteur ainsi que les multiples visions historiques qui arrêtent le sujet aujourd’hui. De ce point de départ, nous avons réfléchi des aspects davantage pratiques du sujet, allant de l’imagination à la réalisation de nos objectifs de communication. En passant par le brainstorming, la stratégie puis le plan de communication, notre palette d’outils de communicant·es gagnait en volume et en précision. 

Pour mettre en pratique ce que nous avions appris, l’objectif pédagogique était de cibler une structure de notre choix (associative, institutionnelle,…) et de réfléchir à l’amélioration, la mise en place et le développement d’une stratégie pouvant répondre aux besoins en communication dont elle pourrait bénéficier. 

Après quelques heures de brainstorming et d’audit, notre choix s’est portée sur Hop’la transition, qui est une jeune association se donnant pour mission la sensibilisation et l’accompagnement à une transition écologique et durable sur le territoire alsacien. Bien sûr, vous l’aviez deviné au caractéristique « Hop’la », expression typique de notre belle région. 

Mince… C’est déjà fini ? 

Le cours bat son plein, à coup de séances de 4h placées le mardi dans nos emplois du temps, nous avançons avec plaisir au travers des expériences et de la théorie apportée par notre enseignante. Le mot d’ordre est clair, avant toute chose, nous répétons notre hymne de communicant·e, qui récapitule et replace notre mission. Ce qu’on se donne à faire, tous·tes en chœur,  c’est de – répétez après moi – « faire aimer, faire connaître, ou faire agir ». 

Arrive la matinée du 17 octobre où, notre audit sur les besoins de l’association fraîchement terminé, nous arrivons en cours pour disséquer la structure et ses besoins. Nous proposons des concepts, des choses à améliorer, ajouter, comment et pourquoi le faire… Bref, nous nous donnons à faire pour mener cela à bien. 

Mais malheureusement, et à ce stade nous ne nous en étions même pas rendu·es compte, mais il s’agissait là de la dernière séance de cours que nous avions avec Noélie. Allions-nous nous arrêter en si bon chemin ? 

Bon, étant arrivé·e jusque là, vous vous doutez de la réponse…

L’enseignante nous propose alors, en voyant notre déception quand à l’annonce de la dernière séance, de continuer quelque peu ce projet que nous avions entamé, mais de façon informelle.

Le topo était simple : nous nous retrouverons autour d’un petit verre pour l’apéro et, avec le moins de pression possible, nous avancerons à notre rythme pour mener à termes ce projet qui nous anime. Nous voilà quelques semaines plus tard à échanger avec nos camarades et Noélie sur nos missions et et la suite des opérations. D’autres en rêvaient, d’avoir un cours sans évaluation notée pour le semestre, et juste de pouvoir y assister à son bon vouloir, et nous avons décidé de pousser le bouchon dans l’autre sens et de se rajouter du travail… Telle est la folle motivation de notre équipe !

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