Le berimbau : sonne notre rendez-vous sportif du mercredi soir

C’est un rituel. Chaque mercredi soir, de 18h à 20h, une bonne partie des habitant·es de la Maison se rend au SUAPS pour participer au cours de Capoeira orchestré par Noémie Cordier alias Lazuli. Ce moment hors du temps, hors de nos projets, est un moyen de se retrouver dans un autre cadre. On transpire, on danse, on chante, on apprend des un·es et des autres… Nuit de la Danse en préparation et passage de grade pour la fin d’année, on s’est laissé joyeusement prendre au jeu.

Le refrain de nos semaines

« …Berimbau Bateu, Capoeira Sou Eu » entendrez-vous souvent fredonner dans les couloirs de la Maison. Ce sont les paroles d’un chant de capoeira, un art martial venu du Brésil. Depuis septembre, de manière assidue, nous le pratiquons chaque semaine. On voulait faire une activité ensemble, et parmi la longue liste d’activités gratuites proposées par le SUAPS pour les étudiant·es, notre choix s’est porté vers la capoeira. Comme un refrain, elle coupe nos semaines, et nous redonne l’énergie pour continuer. Il faut dire que la capoeira est un sport très complet : renforcement musculaire, souplesse, mobilité, coordination, rien n’est laissé au hasard. Le tout sur un rythme lent ou dynamique mais toujours entraînant, auquel s’ajoutent des chants solaires sur lesquels nous glissons notre propre voix en fin de séance.

Esquiver les coups, se fixer des objectifs

L’exigence et la pédagogie de notre professeure Lazuli, elle-même élève à l’école régionale de capoeira Mokambo, nous font progresser à vue d’œil. Ses conseils sont précieux et sa bonne humeur efface rapidement nos grimaces en position « cadeira » pour la chaise ou après plusieurs « ginga », le mouvement de base de la capoeira. Elle nous le répète : le regard et les bases. Regarder son adversaire pour esquiver les coups et enchaîner avec la bonne « attaque » est le résultat d’un meilleur jeu. Et puis comme dans tout autre domaine, fortifier ses bases pour progresser ensuite. Même si les orteils de mes camarades sont bandés de sparadrap, le jeu en vaut la chandelle. Au rythme des séances, petit à petit, des jambes se tendent, la raideur se dissipe et la satisfaction se lie sur nos visages.

A nous de jouer

Le cours est collectif, le jeu se pratique à deux, mais la philosophie de la capoeira s’applique individuellement. Ce que nous apprenons n’est nullement anodin pour notre vie professionnelle et personnelle. « Mon école est un vent fort, et mes amis sont mon refuge » traduisent quelques lignes de paroles remplies de sens. S’enrichir de la cohésion de groupe, ne pas se comparer, se corriger entre nous, autant de valeurs qui font échos à notre année dans la Maison. Après notre participation au festival « 30 años depois » le week-end du 18 et 19 novembre en présence de mestre venant de toute l’Europe, c’est bientôt à nous de jouer lors de la Nuit de la Danse qui aura lieu 14 décembre prochain dans l’enceinte du SUAPS, venez nombreux·ses!

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer