Le téléphone : sans quoi les relations médias ne seraient pas

« Clic-Clic » plusieurs recherches, « Tap-Tap » le rendez-vous est pris, « Allô ? ». Avant que ne commence l’écriture d’un communiqué de presse, c’est un peu ça qu’il se passe. En résumé, car l’exercice pour le/la rédacteur·ice est bien moins simple et prend plus de temps qu’un clapotage de téléphone. Notre professeur et ancien étudiant du master, Jonathan Rangapanaiken, nous a formé·es à cela durant les heures de cours consacrées aux relations avec les médias. Règles d’écritures, processus de recherches, entretiens avec des journalistes de métier… A vos marques, prêt·es, rédigez!

Sur les chapô de roues!

Un chapô? C’est ce petit paragraphe juste en haut, qui doit contenir l’essentiel. Tous les articles, quelle que soit leur forme, le porte, sans mauvais jeux de mots. Il se base sur la règle des 5W (What-Why-Where-When-Who). Ainsi dès le départ, le/la lecteur·ice possèdent toutes les informations qui seront développées ensuite dans l’article. Un travail de synthèse et de recherche de mots justes pour le/la rédacteur·ice. Comme nous le dit Jon : dans un communiqué de presse il n’y a pas de suspens! Le but de cet outil de communication est de parler (en bien) de certaines actualités (de recherches ou autres) avant que ces informations soient relayées par la presse.  Pour s’exercer, nous avons rédigé deux communiqués de presse vêtus de leur chapô sur des recherches menées par des équipes du CNRS. L’une concernant le domaine du spatial, l’autre relatait d’un évènement mêlant médecine et sociologie. On vous l’avait dit, on sait enfiler plusieurs casquettes…

Virage du côté des journalistes!

Au cours du semestre, on a eu la chance de rencontrer virtuellement quatre journalistes scientifiques. D’horizons différents, d’aspirations différentes, iels avaient tous·tes de précieux conseils à nous donner. Certes, c’est un métier auquel on peut tout à fait prétendre avec notre formation, mais si même ce ne serait pas le cas, le métier de journaliste entoure la sphère de la communication scientifique ou peut en être une partie. En effet, certain·es de ces journalistes sont aussi animateur·ices, créateur·ices de contenus de vulgarisation ou encore reporters d’images… Ces échanges furent donc l’occasion pour nous de mieux comprendre ces métiers, d’en découvrir des facettes insoupçonnées et puis de se positionner comme leur futur·es  interlocuteur·ices. « Clap-clap » les rendez-vous ne sont pas finis, allons voir de l’autre côté…

Virage du côté des chercheur·euses!

Pour écrire un bon communiqué de presse « ça passe forcément par une prise de contact avec le·la chercheur·se » nous conseille une nouvelle fois Jon. Lui ou elle seul·e saura mieux expliquer que quiconque ses recherches ou son expertise. Aussitôt dit, aussitôt fait… Nous voilà chacun·e d’entre nous en contact avec des starts-up françaises aux technologies variées. La balle est dans notre camp pour trouver matière à l’écriture de notre CP (nom intime du communiqué de presse). Avec la confiance de Jon, on prend le relai, on active nos notifications et organisons l’échange. Le travail de recherche préalable est toutefois important, nous ne sommes ni expert·es des emballages sans plastiques ni du contrôle de la puissance électrique et pourtant, nos lignes devront convaincre, pour peut-être… être publiées sur le site CNRS Innovation et sa plateforme Linkedin. Alors un conseil, vous non plus, ne désactivez pas vos notifications…

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